CARE for the planet

Alors qu’il a déjà réduit de 14 % ses impacts environnementaux globaux, le groupe de luxe se dit aujourd’hui en bonne voie pour atteindre son objectif de réduction de 40 % d’ici 2025.

Avec déjà 36 % de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre entre 2015 et 2018, Kering est en bonne voie pour réaliser son objectif de baisser de 50 % ces dernières. Le groupe a déjà diminué de 77 % en intensité les émissions de gaz à effet de serre liées à ses boutiques et autres implantations dans le monde entre 2015 et 2018.

Le groupe a atteint 67 % d’utilisation d’énergies renouvelables pour l’ensemble du groupe, 78 % en Europe et même 100 % dans sept pays !

Depuis 2018, Kering est devenu entièrement neutre en carbone à l’échelle de l’ensemble de ses activités et de sa chaîne d’approvisionnement. Pour y parvenir, il a déployé des mesures permettant de réduire, voir même d’éviter les émissions de manière effective. Et il a compensé les émissions restantes via son programme de compensation carbone. Celui-ci comprend des projets REDD+ certifiés visant à préserver les forêts critiques et la biodiversité, ainsi qu’à perpétuer les moyens de subsistance des populations locales.

Début 2018, le groupe a défini et partagé des « Standards Kering relatifs aux matières premières et aux processus de fabrication » exigeants en matière de protection de l’environnement, de conformité sociale, de traçabilité, d’utilisation de produits chimiques et de bien-être animal. Ils sont déjà mis en œuvre à 68 % par ses fournisseurs.

Alors qu’il réalise déjà 100 % de ses approvisionnements en or responsable pour les montres et la joaillerie, Kering se dit « en passe d’atteindre 100 % d’approvisionnement durable pour d’autres matières premières clés d’ici 2025 ». Et avec déjà un niveau de traçabilité de 88 % pour ses matières premières clés, il se rapproche bel et bien de son objectif de 100 % d’ici à 2025.

En mai 2019, Kering a créé les premiers standards sur le bien-être animal dans le monde du luxe et de la mode.

KeringCOLLABORATE with people

Kering marche aux côtés des femmes. Avec, en 2019, 55 % de ses managers, 63 % du total de ses effectifs, 33 % des membres de son Comité exécutif et 60 % de son Conseil d’administration, Kering est aujourd’hui « l’une des sociétés les plus féminisées du CAC 40 ». Le groupe revendique aussi une politique de parentalité pionnière (standards élevés de congé maternité, paternité, adoption…). Enfin, il a soutenu des programmes de microcrédits, formations professionnelles et programmes d’éducation pour favoriser l’autonomie des femmes dans les régions de ses chaînes d’approvisionnement.

Le groupe, qui a défini et mis en œuvre une charte pour le bien-être des mannequins, s’est engagé à ne travailler qu’avec des modèles âgés de plus de 18 ans.

Sur le plan de la formation, outre la création à Paris de la première « Chaire Sustainability IFM – Kering » avec l’Institut Français de la Mode, il anticipe la prochaine génération d’artisans, via plus de 20 programmes de formation en 2019.

Kering

CREATE new business models and innovations

Kering s’attelle à identifier des jeunes pousses dans  le monde entier. En Grande Chine, en collaboration avec la plateforme d’innovation Plug and Play, le groupe a ainsi lancé le « K Generation Award » afin d’y identifier des start-up innovantes et de nouvelles technologies prometteuses.

Sur le plan des matières durables, une foule d’initiatives ont été prises : lancement du  Sustainable Innovation Lab (SIL) dédié à la joaillerie et à l’horlogerie; Material Innovation Lab (MIL), une bibliothèque déjà pourvue de 3 800 tissus durables, procédé de tannage du cuir sans métaux utilisé dans 24 % de ses collections à fin 2019 ; nouveaux moyens pour réutiliser ses matériaux et intégrer des matières premières recyclées et régénérées ; lancement de mécanismes de financement innovants tels que la plateforme Kering Ethical Gold visant à favoriser l’utilisation de matières premières durables…

Des projets pilotes (technologies de traçabilité, matériaux alternatifs et processus de fabrication à faible impact, comme une matière à base de champignon et des teintures naturelles) ont également été déployés.

De plus, Kering a noué un partenariat sur l’agriculture régénératrice, une première dans le secteur de la mode.

Le groupe a par ailleurs lancé son « Digital EP&L » pour « un niveau de transparence sans précédent », et a ainsi ouvert l’accès à des données inédites pour « aider les acteurs du luxe et de la mode à mieux saisir les enjeux de leur propre impact environnemental ». Il a lancé une grande enquête internationale pour comprendre le comportement des clients du luxe concernant l’usage des produits et leur fin de vie, afin d’étendre la méthodologie EP&L à un cycle de vie complet et circulaire de tous les produits.

Last but not least, Kering a été l’initiateur en 2019, du fameux Fashion Pact. Objectif : mobiliser les acteurs de la mode et du textile autour des principaux enjeux environnementaux. Il a été signé depuis par 63 entreprises, pesant plus de 250 marques et plus de 30 % du secteur.

« Le rapport d’étape de développement durable que nous partageons aujourd’hui reflète des réalisations très encourageantes en ligne avec la feuille de route de Kering à 2025. Il reste certes encore du chemin pour atteindre nos ambitions et pour aller au-delà, mais nous sommes déterminés et confiants dans notre capacité à accélérer nos efforts et mettre en place les solutions, souvent innovantes, désormais précisément identifiées », a conclu Marie-Claire Daveu, la Directrice du développement durable et des affaires institutionnelles internationales de Kering.

Le nouvel engagement environnemental annoncé le 17 mars, consistant à réduire de 40 % ses émissions absolues de gaz à effet de serre dans les domaines 1, 2 et 3 d’ici à 2035, représente ainsi la prochaine étape ambitieuse du groupe de luxe.