Une prise de conscience prenant les allures d’une évidence ? L’environnement passe au coeur des préoccupations des marques de luxe, décidées à devenir plus responsables.
Le rapport est sans appel : la mode est le deuxième pollueur de la planète. Plus de faux semblant, le luxe fait fi des fioritures et s’attaque à la source du mal : la surproduction. En 2017, on vous invite à consommer «
utile » et responsable. Entendez par là de réfréner vos envies spasmodiques de nouveauté, pour ne pas trop vite jeter ce nouveau top déjà délaissé, et ainsi participer à la plastification progressive des océans. Mise à l’échafaud pour sa surproduction de déchets, son empreinte carbone excessive ou encore son rôle prépondérant dans l’émission de gaz à effet de serre, la mode et le luxe tout entier se réveillent, et imaginent comment changer la donne.
Que ce soit les politiques de recyclage de vêtements menées par
H&M, ou encore
Stella McCartney encourageant le «
recommerce » de ses produits avec
The RealReal, nous assistons à un tournant global dans la relation des marques à l’environnement. Trois exemples récents confirment la tendance :
Salvatore Ferragamo crée des espaces verts à Florence,
Louis XIIIréfléchit aux 100 prochaines années et
Stella McCartney dénonce la surproduction de déchets. La société a changé, le luxe aussi.
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