The Imperial Patek Philippe

La maison de vente aux enchères Phillips, en association avec Bacs & Russo, a l’honneur d’annoncer le dévoilement de plusieurs objets ayant appartenu à Aisin-Giro Puyi, le dernier empereur de la dynastie Qing, à l’occasion de l’ouverture du nouveau siège asiatique de Phillips dans le quartier culturel de West Kowloon à Hong Kong.

Du 18 au 31 mars, une sélection d’effets personnels ayant appartenu à Aisin-Gioro PuYi, le dernier empereur de la dynastie chinoise Qing, sera exposée à Hong Kong avant de faire l’objet d’une exposition itinérante internationale. Parmi ces effets, la Patek Philippe Reference 96 Quantieme Lune, étant seulement l’une des huit de ce type à avoir vu le jour, accompagnée d’autres effets personnels tels qu’un un éventail en papier portant une inscription, un carnet manuscrit, des aquarelles et une édition imprimée des Analectes de Confucius reliée en cuir seront exposés, offrant un rare aperçu d’un chapitre remarquable de l’histoire. Cette exposition sera suivie d’une tournée internationale à New York, Singapour, Londres, Taipei et Genève, les pièces seront proposées à la vente à une date ultérieure.

La Quantieme Lune en platine avec anneau en or rose présente des chiffres arabes sur le pourtour de son cadran. Il n’existe qu’un seul autre exemple connu d’un garde-temps présentant cette configuration « roulette » arabe, qui est la propriété du Patek Philippe Museum. Celle étant exposée au siège de Phillips à Hong Kong a été offerte par l’ancien empereur PuYi à un homme qui était devenu son ami lorsque l’empereur était prisonnier de guerre en Union soviétique.

De 1945 à 1950, un fonctionnaire soviétique parlant couramment le mandarin, M. Permyakov, a servi d’interprète et de tuteur à l’empereur. Lorsque PuYi a été libéré du camp et rapatrié en Chine, il a offert à ce dernier son Quantième de Lune ainsi que les autres objets exposés, incluant 15 aquarelles qui auraient été réalisées par Runqi, le beau-frère de PuYi. Ces objets mettent en lumière l’extraordinaire amitié qui s’est développée entre Puyi et son traducteur russe.

crédits image : courtesy of Patek Philippe